ANR

L'Agence nationale de la recherche (ANR) est un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'Agence met en œuvre le financement de la recherche sur projets, pour les opérateurs publics en coopération entre eux ou avec des entreprises. 

L’ANR a été créée en 2005 pour promouvoir la recherche française sur projets, et pour stimuler l’innovation en favorisant l’émergence de projets collaboratifs pluridisciplinaires et en encourageant les collaborations « publics-privés ». Il s’agit également de renforcer le positionnement de la recherche française au niveau européen et mondial. Les missions de l’Agence, définies dans le décret du 1er août 2006 révisé le 24 mars 2014, sont :

  • Financer et promouvoir le développement des recherches fondamentales et finalisées, l’innovation technique et le transfert de technologies ainsi que le partenariat entre le secteur public et le secteur privé
  • Mettre en œuvre la programmation arrêtée par le ministre chargé de la Recherche qui recueille l’avis des ministres exerçant la tutelle d’organismes de recherche ou d’établissements publics d’enseignement supérieur
  • Gérer de grands programmes d’investissement de l’État dans le champ de l’enseignement supérieur et de la recherche, et suivre leur mise en œuvre
  • Renforcer les coopérations scientifiques aux plans européen et international, en articulant sa programmation avec les initiatives européennes et internationales
  • Analyser l’évolution de l’offre de recherche et mesurer l’impact des financements alloués par l’Agence sur la production scientifique nationale

L’action de l’ANR vise ainsi à soutenir l’excellence de la recherche française à des degrés de maturité technologique variés, à soutenir la recherche fondamentale, à encourager les partenariats scientifiques académiques et « publics-privés », et à favoriser les coopérations européennes et internationales. Pour cela, elle propose des appels à projets compétitifs et met en œuvre des processus de sélection rigoureux basés sur l’évaluation par les pairs, qui respectent les principes internationaux en la matière : impartialité, équité de traitement, confidentialité, déontologie, intégrité scientifique, et transparence.  















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Pré-annonce : Second appel à projets du partenariat européen FutureFoodS

ANR

Les informations présentées ici à titre provisoire peuvent être modifiés avant l'ouverture de l'appel. De plus amples informations seront disponibles à l'adresse suivante : www.futurefoodspartnership.eu FutureFoodS est un partenariat cofinancé dans le cadre d’Horizon Europe, réunissant 83 partenaires originaires de 29 pays différents, ayant pour objectif de favoriser les transitions verte et numérique, en mettant l'accent sur les aliments (post-récolte). Il contribue ainsi au Pacte Vert européen, aux Objectifs du Développement Durable des Nations unies et à la stratégie « De la ferme à la fourchette ». La Commission Européenne a identifié un besoin urgent de rendre nos systèmes alimentaires pérennes et résilients. Ce besoin est dû aux divers impacts auxquels nos systèmes alimentaires sont confrontés, tels que ceux liés au changement climatique, à la dégradation des sols, à la perte de biodiversité, à la faim, à la malnutrition, aux maladies liées au régime alimentaire, aux déchets alimentaires et d'emballage, à la sécurité, à la rareté de l'eau douce et des ressources (renouvelables), aux inégalités sociales et économiques, aux tensions politiques, et à la nécessité de sauvegarder notre patrimoine culturel alimentaire. La vision du partenariat FutureFoodS est de parvenir collectivement à des systèmes alimentaires respectueux de l'environnement, socialement sûrs et équitables, économiquement viables, sains et sûrs en Europe d'ici 2050. L'ambition du partenariat FutureFoodS est de s’attaquer aux défis complexes qui rendent les systèmes alimentaires européens actuels non durables, en mobilisant les connaissances, les acteurs et les ressources par le biais d'une approche systémique de l’alimentation. Les systèmes alimentaires englobent tous les éléments (environnement, personnes, intrants, processus, infrastructures, institutions et relations de pouvoir, marchés et commerce) et activités liées à la production, à la transformation, à la distribution et à la commercialisation, à la préparation et à la consommation de denrées alimentaires. Une approche systémique reconnaît les interactions entre les ressources naturelles et les services écosystémiques, la production alimentaire primaire, la transformation des aliments, le conditionnement, la logistique, la commercialisation, le commerce de détail, les services alimentaires, la consommation alimentaire et la gestion/recyclage des déchets, ainsi que les nombreuses boucles de rétroaction entre ces éléments, qui définissent ensemble le degré de complexité. Une telle approche est importante car elle propose une vision holistique lorsqu'il s'agit d'aborder des problèmes complexes, en reconnaissant les dépendances durables entre les acteurs des systèmes alimentaires, ainsi qu'en identifiant les moteurs et les points d'appui au sein des systèmes. La communauté européenne de recherche et innovation (R&I) sur les systèmes alimentaires a un rôle important à jouer dans la promotion de la conception et de la mise en œuvre d'une approche des systèmes alimentaires impliquant les acteurs concernés. Les propositions soumises dans le cadre de cet appel à projets doivent clairement délimiter et caractériser le système alimentaire étudié : Quels sont ses principaux acteurs ? Quelles sont les principales dépendances au sein du système ? Quels sont les leviers susceptibles d'améliorer la durabilité du système ? Comment le système étudié est-il relié à d'autres systèmes alimentaires ? Les éléments directeurs des projets FutureFoodS sont les suivants : Perspective transformatriceInterdisciplinarité et transdisciplinaritéEngagement multipartiteDurabilité Les propositions doivent fournir un plan d'impact pour la transformation des systèmes alimentaires. Plus d'informations et de conseils seront donnés lors de l’ouverture de l'appel. Dans son agenda stratégique de recherche et d'innovation, FutureFoodS a identifié quatre domaines de R&I pour lesquels de meilleures connaissances, un savoir-faire plus avancé et des solutions plus évolutives et innovantes peuvent être déterminants pour réaliser les transformations des systèmes alimentaires : « Changer la façon dont nous mangeons », « Changer la façon dont nous transformons et fournissons les denrées alimentaires »,« Changer la façon dont nous nous connectons aux systèmes alimentaires » et « Changer la façon dont nous gouvernons les systèmes alimentaires ». L'objectif de cet appel est de financer des projets transnationaux de recherche et/ou d'innovation portant sur l'un des thèmes suivants. Chaque thème de l'appel rassemble plusieurs des questions hautement prioritaires identifiées par le partenariat et présentées ci-dessus. Cet appel est ouvert aux propositions portant sur l'un des thèmes de recherche décrits ci-dessous. Thème 1 : Pratiques alimentaires domestiques favorisant une alimentation durable et saine Thème 2 : Vers des systèmes de transformation alimentaire diversifiés, durables et circulaires Thème 3 : Confiance et transparence dans les systèmes alimentaires durables Veuillez noter que le champ de la production primaire est exclu de ce partenariat, c'est-à-dire la culture de denrées alimentaires, la production agricole et d'autres aspects spécifiques qui y sont liés. Les potentiels pays participants à cet appel sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Irlande, Islande, Italie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Suède et Turquie....

ERDERA 2026 - Résoudre des cas non résolus dans des maladies génétiques et non génétiques rares grâce à la validation des variants et à de nouvelles approches technologiques

ANR

L’objectif de cet appel est de résoudre les maladies génétiques rares non diagnostiquées ainsi que les maladies rares non génétiques complexes et multifactorielles en identifiant les variants responsables chez des patients sans diagnostic moléculaire malgré des tests génétiques ou géniques antérieurs ou en clarifiant le diagnostic de pathologies d’origine inconnue ou mixte. Domaines d’investigation suggérés : Validation fonctionnelle pour la classification de variants candidats de signification incertaine et l’augmentation de la diversité de la recherche génomique fonctionnelle, ou la validation de ces variants pour améliorer les résultats pour un plus large éventail de patients, en explorant des systèmes in silico, in vitro ou des modèles animaux (par exemple, des cellules modifiées par CRISPR, des cellules souches pluripotentes induites, des organoïdes, etc.) ;Utilisation de l’approche multi-omique ou de méthodes intégratives (par exemple, transcriptomique, épigénomique, etc.) pour résoudre des variants ambigus ou complexes ;Nouveaux outils/méthodologies pas encore validés en clinique comprenant des approches biostatistiques, de bio-informatique avancée et mathématiques (par exemple, des prédicteurs des effets des variants, des plateformes d'annotation basées sur l'intelligence artificielle (IA), etc.) non encore validés dans des contextes cliniques.Biologie des systèmes et modélisation des mécanismes de la maladie ; Explorer les méthodes d'intégration des données cliniques, environnementales, de mode de vie et issues de capteurs dans le contexte des maladies rares ; Développement de graphes de connaissance ou de cartes de maladies pour lier les phénotypes et mécanismes ; Utilisation d'outils avancés d'IA et de modélisation (ML de graphes, modèles causaux probabilistes)....

Appel à projets Science avec et pour la société : Co-construire les politiques publiques par l’expertise scientifique (SAPS - CPPE 2026)

ANR

Cependant, cette représentation selon laquelle une science extérieure à l’action publique viendrait éclairer les processus de décision a été largement battue en brèche par les travaux de science politique et d’études sociales des sciences, qui ont souligné le caractère complexe et varié de ces interactions et de l’expertise à destination de la sphère politique. Sans remettre en cause la nécessité d’une indépendance de la science par rapport aux pouvoirs publics, cet appel a pour objectifs de : faire émerger des formes nouvelles de coopération entre équipes de recherche et administrations, fondées sur une démarche de « co-construction » et de « co-production » ;dépasser la demande traditionnelle d’évaluation ex-post des politiques publiques faite par les administrations aux chercheurs, pour cibler la phase de conception de ces politiques.consolider le rôle structurant de la recherche dans la meilleure connaissance et le traitement des grands enjeux sociaux, dans des contextes territoriaux, économiques, environnementaux variés, en valorisant l’important capital de connaissances produit par les équipes académiques ;favoriser l’engagement des scientifiques dans l’action publique, participer à la formation d’une nouvelle génération de chercheurs et chercheuses pleinement acteurs et actrices de la transformation publique. Cet appel concerne tous les domaines scientifiques et toutes les politiques publiques liées aux grandes transitions environnementales et sociales, et ce à toutes les échelles territoriales. Il cible les situations dans lesquelles les acteurs publics cherchent à : mieux appréhender et faire appréhender une problématique à enjeu sociétal (mal définie dans l’espace public, ou émergente ou insuffisamment prise en compte ou située en dehors des centres d’intérêt de l’Administration) ;renouveler le type de réponse apporté par les politiques publiques (dans les cas où l’évaluation ex-post a montré que les instruments ou dispositifs mobilisés jusqu’alors n’avaient pas été suffisamment efficients); disposer de données nouvelles ou exploiter des données déjà existantes mais insuffisamment mobilisées, afin d’obtenir une meilleure connaissance d’un domaine d’intervention spécifique, le secteur administratif concerné ne disposant pas des ressources en interne pour développer les enquêtes nécessaires ou les méthodes et outils d’analyse.  Cette typologie est donnée à titre indicatif et n’a aucun caractère limitatif. Sont attendus à cet appel des projets de recherche de type collaboratif dont le consortium est constitué de : un ou plusieurs laboratoires issus d’un établissement participant au service public de la recherche, français entrant dans le champ d’application du règlement financier de l’ANR ET une ou plusieurs personnes morales de droit public (administrations de l’Etat, administrations territoriales et hospitalières). Chaque administration est sollicitée et intervient exclusivement dans ses domaines de compétences. Le cas échéant, le consortium peut comprendre en outre une ou plusieurs organisations de la société civile. L’aide demandée à l’ANR pour un projet dans le cadre de cet appel SAPS-RA-CPPE doit être comprise entre 100 et 300 k€ (préciputs gestionnaire et laboratoire inclus)....

FRAL 2026 - Appel à projets franco-allemand en sciences humaines et sociales

ANR

Cet appel à projets est ouvert à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Il est destiné à soutenir des projets proposés conjointement par des équipes françaises et allemandes. D’un point de vue thématique, les projets de recherche communs ne sont pas tenus de concerner des objets et/ou des terrains franco-allemands. L’ANR et la DFG financeront respectivement les dépenses relatives aux équipes françaises d’un côté, et allemandes de l’autre....

EP PerMed - CARMEN2026 - Appel à projets transnational conjoint 2026 - Médecine Personnalisée pour les maladies CARdiovasculaires, MEtaboliques et réNales

ANR

Les pays suivants (27) participent à la préparation de l’appel : Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Israël, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, République Slovaque, Roumanie, Suède, et Turquie. Quatre des pays participants sont représentés par leur régions respectives (9) : Flandre (Belgique), Fédération Wallonie- Bruxelles (Belgique), Lombardie (Italie), Toscane (Italie), Açores (Portugal), Région Centre (Portugal), Andalousie (Spain), Catalogne (Espagne) et Navarre (Espagne). Par cet appel, EP PerMed financera des projets de recherche en santé humaine portant sur des stratégies innovantes de médecine personnalisée pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires, métaboliques ou rénales. Les projets de recherche peuvent se concentrer sur une seule maladie ou explorer ces affections en combinaison. Les projets de recherche devront aborder un ou plusieurs des aspects suivants : Le développement et la validation d’approches thérapeutiques personnalisées et innovantes pour le traitement de maladies cardiovasculaires, métaboliques ou rénales, et qui seront testées dans des modèles précliniques (ex : culture de cellules humaines, organoïdes, organes-sur-puce, modèles animaux spécifiques, modèles in-silico).L’identification et la validation de marqueurs ou signatures moléculaires, ainsi que de technologies de pointe, permettant de déterminer le dosage optimal des traitements, d’en suivre l’efficacité ou d’évaluer le risque d’effets indésirables, afin de personnaliser le parcours de soins, y compris dans le cadre de traitements combinés, des patients atteints de maladies cardiovasculaires, métaboliques ou rénales.L’identification et la validation de marqueurs ou signatures moléculaire de stratification, ainsi que de technologies de pointe de stratification, afin de développer des méthodes diagnostiques permettant de prédire et prévenir les comorbidités chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires, métaboliques et rénales, et ainsi retarder la progression vers un syndrome cardiovasculaire-rénal-métabolique. Dans le cadre de cet appel, bien que la recherche clinique puisse être financée, les essais cliniques de grande envergure ne sont pas éligibles. Les études cliniques proposées doivent être réalisables et pouvoir être menées à bien dans les délais et le budget prévus par cet appel. Seuls les projets transnationaux seront financés. L'ANR financera les partenaires français des projets sélectionnés. En respect avec les engagements de l’ANR, les participants s’engagent à déposer leurs publications au sein d’archives ouvertes, et à respecter le protocole de Nagoya concernant l’utilisation des ressources génétiques....

Second appel à projets transnational : "Long-term Joint Europe-Africa Research and Innovation Projects on Sustainable Energy" (LEAP-SE)

ANR

LEAP-SE est un programme de 6 ans mené par un consortium de 26  de partenaires de pays africains et européens, co-financé par la CE dans le cadre d’Horizon Europe. Ce partenariat s’appuie sur les acquis de programmes antérieurs tels que le programme LEAP-RE. LEAP-SE vise à développer un partenariat à long terme entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la recherche et de l’innovation sur les énergies durables. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat sur le changement climatique et l’énergie durable (CCSE) du dialogue politique de haut niveau Union Africaine - Union Européenne sur la science, la technologie et l’innovation. Thématiques de l’appel à projets : L’objectif de cet appel à projets est donc de contribuer à la promotion de projets conjoints entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine des énergies durables et chaque proposition doit aborder au moins une des sept feuilles de route thématiques (Multi-Annual Roadmaps - MAR) décrites en détail dans le texte de l’appel à projets et sur le site de LEAP-RE : Evaluation des potentiels de développement des énergies renouvelables et intégration des énergies renouvelables dans les scénarios énergétiques (MAR 1)Fin de vie et seconde vie des technologies, réduction de l’impact environnemental des composants des énergies renouvelables (MAR 2)Systèmes solaires autonomes (Smart Solar Home System) (MAR 3)Smart-grid (à différentes échelles) pour les applications hors réseau (MAR 4)Procédés et équipements pour les usages productifs utilisant les énergies durables (MAR 5)Solutions innovantes pour les usages domestiques prioritaires (cuisson propre et chaîne de froid) (MAR 6)Production et utilisation d’hydrogène vert (MAR 7) Pays participants : Union africaine : Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Égypte, Kenya, Maroc, Sénégal, TunisieÉtats membres de l’Union européenne et pays associés à HE : Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Pologne, Roumanie, Slovénie, Turquie, Royaume-Uni Modalités : Les projets financés dans le cadre de cet appel à projets devront correspondre à des coopérations transnationales comportant au moins quatre partenaires de quatre pays différents (deux pays membres de l’Union Européenne ou pays associés à Horizon Europe et deux de l’Union Africaine). Chaque consortium doit inclure au moins un partenaire du secteur public (universitaire, centre de recherche public…) et une société commerciale appartenant à un des pays participants à l’appel. Les règles d’éligibilité détaillées sont décrites dans le texte de l’appel. Dans une certaine mesure, des partenaires africains provenant de pays autres que les pays africains participant à l’appel à projets peuvent également être financés (voir le texte de l’appel et l’annexe des régulations nationales/régionales pour plus de précisions). L’ANR, financera des projets de recherche fondamentale, de recherche industrielle/appliquée et de développement expérimental de TRL 2 à 6 dans les domaines des MAR 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 (toutes les MARs). Les Partenaires des projets sélectionnés seront financés directement par leurs agences nationales/régionales respectives. En conséquence, des règles d’éligibilité nationales/régionales s’appliquent en plus de celles spécifiques à l’appel. L’ANR financera uniquement des équipes françaises. En particulier, les Partenaires français demandant un financement à l’ANR doivent prendre connaissance du document « Modalités de participation pour les Partenaires sollicitant une aide de l’ANR », accessible sur cette page....

Appel à candidatures Programme CARNOT 2026

ANR

Depuis 20 ans, l’abondement alloué aux instituts labellisés leur a permis de renforcer le ressourcement scientifique de leurs laboratoires associés et de professionnaliser leur développement commercial. L’objectif global du programme Carnot est de favoriser le développement économique des acteurs socio-économiques, dont les entreprises, en facilitant le développement et le transfert de connaissances issues de la recherche publique, dans le cadre de contrats de collaboration de recherche. Le programme Carnot s’adresse aux acteurs publics qui, structurés en consortia organisés de manière territoriale ou thématique, visent à développer un flux croissant de contrats de collaboration de recherche entre les laboratoires publics qui leur sont associés et les acteurs socio-économiques.  Le programme Carnot vise dans ce cadre à (i) renforcer la visibilité de ces consortia, (ii) leur accorder des moyens financiers pour pérenniser les compétences scientifiques et technologiques de leurs laboratoires associés, ainsi que pour développer et professionnaliser leur capacité à réaliser des contrats de collaboration de recherche....

THCS 2026 – Transformation des systèmes de santé – Réduire les inégalités d’accès et d’utilisation des services de santé et de soins

ANR

L’objectif de cet appel est de financer des projets qui, dans une approche écosystémique, contribuent à réduire les inégalités d’accès et d’utilisation des services de santé et de soins résultant de facteurs tels que le statut socio-économique, la localisation géographique, l’identité raciale, culturelle ou de genre, les barrières linguistiques et de littératie, ainsi que les limites d’infrastructures et de ressources humaines. Les projets sont appelés à développer des stratégies innovantes et interdisciplinaires, intégrant durabilité et nouveaux modèles de soins, afin de combler les lacunes préalablement identifiées dans l’accès aux services de santé et de soins. L’identification de politiques exemplaires ayant démontré leur efficacité dans la réduction des inégalités est fortement encouragée, tout comme la réalisation de nouvelles études de cas pour tester les approches proposées dans des contextes nationaux ou régionaux spécifiques. Les propositions peuvent inclure de la recherche sur l’implémentation pour évaluer l’efficacité des mesures visant à améliorer l’accès. En développant, démontrant et testant des interventions ciblées, elles doivent contribuer à garantir que toutes les personnes disposent d’un accès adéquat aux services essentiels. Les projets peuvent s’appuyer sur les solutions existantes destinées aux zones sous-desservies (« déserts médicaux ») afin d’en démontrer la mise en œuvre, l’extension et la transférabilité. Ils doivent promouvoir une répartition géographique équilibrée des services, y compris en zones rurales et isolées, et intégrer des parcours de soins numériques pour réduire l’impact des disparités territoriales. Enfin, les propositions doivent prendre en compte les obstacles individuels et structurels, analyser les comportements d’utilisation conduisant à la sous- ou surutilisation des services, et proposer des solutions favorisant une utilisation appropriée, incluant le renforcement de la littératie numérique, ainsi que la prise en compte des inégalités de genre et culturelles.Seuls les projets transnationaux seront financés. Les conditions suivantes devront s’appliquer pour la composition des consortia : durée des projets : de 12 à 36 mois ;les projets de recherche peuvent être déposées par des participants appartenant à l’une des catégories suivantes (l’éligibilité des partenaires peut varier selon les règles nationales/régionales) : A. Recherche académique – les équipes de recherche travaillant dans des universités, d'autres établissements d'enseignement supérieur ou des instituts de recherche ;B. Clinique/secteur de la santé publique - les équipes de recherche travaillant dans les hôpitaux/la santé publique et/ou dans d'autres établissements de soins de santé et organismes de santé ;C. Entreprise - des entreprises privées de toutes tailles ;D. Intervenants opérationnels – e.g. les organisations de défense des patients, les municipalités et les gouvernements locaux, les ONG locales/nationales. Conformément au concept de RRI, les parties prenantes opérationnelles doivent être en mesure de fournir des connaissances utiles au consortium, de veiller à ce que la recherche du consortium soit utile et transposable dans leur contexte organisationnel (ou dans d'autres), et/ou d'influencer la prise de décision ou de créer des changements au sein de leur organisation. Les parties prenantes opérationnelles doivent être impliquées dans le processus de recherche, depuis la conception de l'étude jusqu'à sa diffusion ; minimum de trois (3) partenaires éligibles demandant un financement provenant d’au moins un (1) État-Membre de l’UE et d’au moins deux (2) autres entités juridiques indépendantes, chacune établie dans des États-Membres ou pays associés différents dont les organisations de financement participent à l’appel. Chacun de ces partenaires doit être éligible et demander un financement auprès de l’organisme de financement concerné. Les trois entités juridiques doivent être indépendantes les unes des autres ;  maximum de neuf (9) partenaires éligibles (à l’exclusion des collaborateurs) ; maximum autorisé de deux (2) partenaires éligibles d’un même pays ;maximum de deux (2) collaborateurs par consortium ou un maximum de trois (3) collaborateurs si un ou plusieurs des collaborateurs sont des intervenants opérationnels. Les collaborateurs sont des partenaires sur fonds propres : il s’agit des partenaires qui ne demandent pas de financement auprès d’une organisation de financement dans le cadre de l’appel (partenaire issu d’un pays non financé ou ne pouvant être financé selon les règles nationales/régionales des organisations de financement participant à l’appel). L'ANR financera exclusivement les partenaires français (hors établissements de santé) des projets sélectionnés, à hauteur de 280 000€ maximum par partenaire (300 000€ maximum si le partenaire est le coordinateur du projet) pour une durée maximum de 24 mois. La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé et de la Prévention, participant également à cet appel, soutiendra les établissements de santé, les groupements de coopération sanitaire, les maisons de santé ou encore les centres de santé. La sélection des projets se déroulera en deux (2) étapes : étape 1 – pré-proposition et étape 2 – proposition détaillée. Un seul document par étape sera déposé par le consortium d'un projet transnational. Les propositions détaillées ne seront acceptées que de la part des candidats explicitement invités par le secrétariat de l’appel à participer à l’étape 2. Les propositions doivent être complétées sur le site de dépôt de l’appel (aucune proposition déposée directement à l’ANR ne sera éligible). En parallèle de la soumission centrale sur le site THCS, il est demandé aux déposants demandant une aide auprès de l’ANR de renseigner des informations administratives et financières en se connectant au Système d’Information Métier https://aap.agencerecherche.fr/ Les pré-propositions et propositions détaillées doivent être rédigées en anglais. Veuillez noter que les organismes de financement nationaux/régionaux peuvent exiger des documents supplémentaires de la part des candidats, conformément aux réglementations nationales/régionales. Il est de la responsabilité de chaque partenaire de projet de s'assurer que tous les documents nécessaires sont déposés à temps. Liste des pays  Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Islande, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse....

Appel à projets transnationaux "Stratégies pour de nouveaux traitements antimicrobiens et pour une meilleure adhérence aux protocoles thérapeutiques existants" (OH-TREAT 2026)

ANR

Alors que la résistance aux antibiotiques serait responsable de la mort de 1.27 millions de personnes en 2019 (Murray et al., 2022) et que la résistance aux fongicides gagne du terrain, il est désormais urgent d’agir sans attendre. Sans actions de prévention efficaces, et sans nouveaux traitements ou protocoles de soin, les pertes en vies humaines pourraient atteindre 10 millions de personnes en 2050. L’objectif de cet appel est donc d’améliorer les chances de guérison des patients, des animaux ou des plantes atteints d’infections bactériennes ou fongiques, en proposant de nouvelles options thérapeutiques tout en réduisant le risque de développement de résistance aux traitements existants. Par le biais de cet appel à projets, le partenariat OHAMR vise à soutenir des projets de recherche innovants sur la résistance aux antimicrobiens, en rapprochant des partenaires ayant une origine géographique et des expertises différentes et complémentaires. Chaque consortium doit inclure un minimum de 3 participants éligibles au financement et appartenant à 3 pays différents participants à l’appel à projets (Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse, Turquie) dont au moins 2 pays européens ou associés. Le nombre maximum de partenaires autorisés dans un consortium (y compris les partenaires non-financés) est de 6. Le consortium peut être élargi à 7 participants si au moins un des participants est un jeune chercheur/ une jeune chercheuse, est issu d’une entreprise commerciale ou travaille dans un laboratoire situé en Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, à Malte, en Moldavie, Pologne, République tchèque, ou en Slovaquie. La participation des entreprises commerciales est encouragée. La participation de partenaires non financés est possible mais limitée à 30% du budget total demandé et leur nombre doit être inférieur au nombre de partenaires demandant un financement. L'ANR financera exclusivement les partenaires français des projets sélectionnés, à hauteur de 250 000 euros maximum par partenaire (330 000 euros maximum si le partenaire est le coordinateur du projet), et le budget maximum par projet est de 450 000 euros. Le financement sera attribué pour une durée initiale de trois ans maximums. En respect avec les engagements de l’ANR, les participants s’engagent à déposer leurs publications au sein d’archives ouvertes, et à respecter le protocole de Nagoya concernant l’utilisation des ressources génétiques. Les personnes intéressées sont invitées à consulter les documents de l’appel à projets pour plus de détails. ...

ERA4Health 2026 - Comprendre et prévenir le surpoids et l'obésité (PREVENT-OO) - Mécanismes de leur apparition et de leur progression, déterminants négligés et nouvelles stratégies pour les périodes cruciales de transition de vie

ANR

L’Agence nationale de la recherche, en partenariat avec 19 pays, lance un nouvel appel à projets international dans le cadre du partenariat ERA4Health. Le budget total de cette action s’élève à environ 19 millions d’euros. Cet appel permettra une collaboration transnationale de scientifiques multidisciplinaires pour travailler ensemble au-delà des frontières et de bénéficier des expertises et des donnés complémentaires autour de projets de recherche sur le surpoids et l’obésité. Ces propositions devraient permettre de mieux comprendre les causes du surpoids, de l'obésité et des complications qui y sont liées, ou de se concentrer sur l'élaboration de stratégies de santé publique pour la prévention de l'obésité et du surpoids lors des périodes de transition critiques de la vie, dues à des changements biologiques ou socio-environnementaux. Les chercheurs intéressés sont invités à consulter le texte de l’appel à projet et les modalités de participation pour les partenaires sollicitant une aide de l’ANR pour connaitre tous les détails de participation et notamment les conditions d’éligibilité....

France 2030 - PEPR ATLASea - "Etude des espèces marines invasives grâce aux génomes de référence"

ANR

A l’heure où la biodiversité est soumise à une pression anthropique accrue, il est urgent de réaliser cet inventaire, dont l’une des applications est d’accroître notre capacité à étudier, surveiller et préserver les écosystèmes. La biodiversité marine est un enjeu particulièrement important car elle est mal connue mais cependant cruciale pour les équilibres naturels, tant physico-chimiques (production d’oxygène, séquestration du carbone) que biologiques. La France dispose de la deuxième zone économique exclusive marine au monde, et est dotée d’atouts importants pour l’étude de sa biodiversité marine. Ainsi, le PEPR ATLASea fédère des acteurs clés comme le CNRS, le CEA, le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), l’Ifremer, Sorbonne Université, l’Université Aix-Marseille, Paris Sciences Lettres, et plusieurs stations marines autour de trois projets ciblés : DIVE-Sea pour l’échantillonnage, SEQ-Sea pour le séquençage, et BYTE-Sea pour l’infrastructure informatique. Le présent appel vise à financer un projet qui exploitera les données produites par les équipes ATLASea et d’autres laboratoires pour étudier des écosystèmes perturbés par l’invasion d’espèces exogènes. A l’interface entre génomique et dynamique des écosystèmes marins, il s’agira de mieux comprendre la dynamique d'invasion afin, entre autres, de faciliter des approches de biosurveillance rigoureuse permettant d’agir de manière précoce. Il s’agit également de comprendre et de préserver des écosystèmes critiques pour la biodiversité, les sociétés humaines et l’économie, avec un accent particulier sur les systèmes côtiers et les pressions anthropiques. Pour répondre à ce défi, des propositions de recherches sont sollicitées afin de créer un consortium. L'appel à projets se déroulera en 2 phases : Une première phase obligatoire de pré-sélection consistera à déposer des lettres d’intention. Ces lettres expliqueront en quoi l’équipe candidate sera en mesure de contribuer individuellement aux objectifs de l’appel. Un nombre réduit de propositions de lettres sera ensuite retenu après évaluation par un comité d’évaluation interne du PEPR ATLASea, en association avec la présidence du comité d’évaluation des projets complets.Une seconde phase consistera à déposer les projets pré-sélectionnés lors de la première phase pour l’évaluation par un jury international. Le projet complet aura une durée de 4 ans et un montant d’aide maximale de 2,3M€....

EP PerMed - Appel à projets en Recherche, Innovation et Technologie (RITC) 2026 - Test et Démonstration de l’Utilisation de Données Multimodales pour la Médecine Personnalisée (MultiPMData2026)

ANR

Les pays suivants (16) participent à l’appel à projets : Afrique du Sud, Belgique, Espagne, Finlande, France, Israël, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Portugal, République slovaque, République tchèque, Roumanie, Suède et Turquie. Trois des pays participants sont représentés par leurs régions spécifiques (5) : Flandre (Belgique), Wallonie (Belgique), Région Centre (Portugal), Andalousie (Spain) et Navarre (Espagne). Par cet appel, EP PerMed financera des projets de recherche en santé humaine portant sur le développement d’approches innovantes utilisant des données multimodales, afin d’améliorer et personnaliser la prise en charge de patients atteints de maladies chroniques et de leur(s) comorbidité(s). Les projets de recherche devront aborder un ou plusieurs des aspects suivants : Détection ou caractérisation de comorbidités chez les patients souffrant de maladies chroniques ;Diagnostique, suivi ou surveillance de la progression d’une maladie chronique, incluant les cas de rémission ou récidive ;Transition des soins en hospitalisation vers les soins ambulatoires grâce à la surveillance à distance via des dispositifs portables connectés ou d'autres solutions technologiques ;Supports décisionnels à des fins d’interventions médicales stratégiques (ex : type et dosage de la médication) ;Suivi et gestion des traitements multiples (incluant les combinaisons de médications) pour améliorer l’efficacité de la médication ou réduire les effets indésirables ou effets néfastes d’interactions médicamenteuses ;Adhérence à long-terme des traitements. Dans le cadre de cet appel, bien que la recherche clinique puisse être financée, les essais cliniques de grande envergure ne sont pas éligibles. Seuls les projets transnationaux seront financés. Les consortiums soumettant une proposition dans cet appel devront obligatoirement inclure au moins une entreprise (PME, grande entreprise) et au moins un partenaire clinique. L'ANR financera les partenaires français des projets sélectionnés. En respect avec les engagements de l’ANR, les participants s’engagent à déposer leurs publications au sein d’archives ouvertes, et à respecter le protocole de Nagoya concernant l’utilisation des ressources génétiques....

Choose France for Science - Appel à manifestation d’intérêt - 2025

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Ce programme de chaires d’excellence à destination des chercheuses et chercheurs et ingénieurs de très haut niveau exerçant leurs activités à l’étranger a ainsi pour objectif d’offrir à des chercheuses et chercheurs de premier plan des financements pour mener en France de nouveaux projets d’envergure sur une durée de 3 ans. Ces chaires seront ouvertes uniquement à des chercheurs exerçant à l’étranger désirant venir créer une équipe ou rejoindre une structure en France. Elles permettront le développement de leurs programmes de recherche et seront un levier pour candidater aux appels d’offres européens d’envergure. Dans ce cadre, les universités, les écoles et les organismes de recherche identifient des chercheurs internationaux prêts à venir s’installer en Europe. Les chercheurs identifiés sont invités à construire, avec l’institution d’accueil, un projet de recherche, en particulier en lien avec les thématiques suivantes : La recherche en santéLe climat, la biodiversité et les sociétés durablesLe numérique et l’intelligence artificielleLes études spatialesL’agriculture, l’alimentation durable, les forêts et les ressources naturellesLes énergies décarbonéesLes composants, les systèmes et les infrastructures numériques Les institutions d’accueil avec, l’appui, le cas échéant, de collectivités territoriales et/ou d’entreprises, s’engagent sur le financement de ces projets. Les candidatures sont déposées sur la plateforme « Choose France for Science », opérée pour le compte de l’Etat par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de France 2030. Après examen de ces projets, un complément de financement pourra être accordé par l’Etat dans le cadre de France 2030. Ce complément pourra atteindre jusqu’à 50% du montant total du projet. Le candidat à la chaire, s’il est retenu, devra présenter dans les deux ans suivant sa prise de poste un projet européen ou international concurrentiel (par exemple ERC, EIC pathfinder, etc.)....

BiodivConnect - Restauration de la fonctionnalité, de l’intégrité et de la connectivité des écosystèmes - Biodiversa+ 2026

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L’appel BiodivConnect est lancé par le partenariat européen pour la biodiversité dans le cadre d’Horizon Europe – Biodiversa+. S’inscrivant dans le programme phare « Soutenir la protection et la restauration de la biodiversité sur terre comme en mer » Il contribuera à atteindre l’un des objectifs stratégiques du partenariat : produire des connaissances appliquées, pratiques et utilisables pour soutenir un changement transformateur visant à arrêter et inverser le déclin de la biodiversité (Agenda stratégique de Recherche et d’Innovation de Biodiversa+). Contexte et priorités de recherche BiodivConnect vise à soutenir une recherche innovante qui contribuera à atteindre et respecter les engagements relatifs à la biodiversité aux niveaux européen et mondial d’ici et au-delà 2030 (exemple : cadre mondial pour la biodiversité de Kumming-Montréal). Les résultats seront destinés à être intégrés aux pratiques de restauration de la nature. L’objectif est de favoriser des écosystèmes et des habitats interconnectés et écologiquement fonctionnels. Une attention particulière est portée à la durabilité et à l’adaptabilité des actions de restauration, ainsi qu’à l’évaluation de leur efficacité dans le temps et à différentes échelles spatiales (locales, régionales, transfrontalières, mondiales, etc.). L’appel couvre tous types d’écosystèmes et d’habitats, dans toutes les régions du monde. Il soutient des projets de recherche et d’innovation de grande qualité adoptant des approches holistiques, systémiques et intégrées. Les projets proposés pourront porter sur divers aspects tels que : différentes catégories d’indicateurs ; études multi-échelles et transposabilité des efforts de restauration ; prises en compte des dimensions écologiques, socio-économiques et socio-culturelles, et/ou des différents niveaux de réglementation et de politiques environnementales, harmonisation, etc. BiodivConnect s’organise autour de trois sujets principaux non mutuellement exclusifs et pouvant se recouper : Sujet 1 : Définir des objectifs de restauration (cohérents et opérationnels) et mesurer le succès…  … en termes de fonctionnement, d’intégrité et de connectivité des écosystèmes. Les projets sont invités à prendre en compte les évolutions des références de base (shifting baselines) et à intégrer les dimensions écologiques, culturelles et sociales, en s’appuyant sur des approches tournées vers les objectifs. Sujet 2 : Transférabilité (significative) et généralisation (efficace) des efforts de restauration de la nature… … pour une meilleure compréhension des méthodes possibles et des opportunités dans des contextes aux enjeux socio-économiques et environnementaux variés. Sujet 3 : Résilience et durabilité des efforts de restauration… …à long terme pour les espèces, habitats et écosystèmes restaurés, notamment face au changement climatique et à d’autres perturbations. Construire des consortia de recherche internationaux Les consortia devront inclure des équipes de recherche provenant d’au moins 3 pays participant à l'appel, dont minimum deux États membres ou pays associés de l'Union Européenne. Un budget global de plus de 40 millions d'euros a été provisoirement réservé par la Commission Européenne et 32 pays ayant exprimé un intérêt à participer. Ces pays sont : Afrique du Sud, Allemagne (à confirmer), Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (ANR), Hongrie, Iles Féroé, Irlande, Islande, Israël, la province de Bolzano (Italie), Lettonie, Lituanie, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Taïwan, Tunisie et Turquie. NB : cette liste est préliminaire et la confirmation des pays ci-dessus reste à confirmer jusqu’à l’ouverture officielle de l’appel !...

Belmont Forum - OCEAN 2 - Vers l'océan que nous voulons : biodiversité et durabilité des écosystèmes pour la nature et le bien-être humain

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Cet appel est une contribution officielle à la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable. Les projets financés par cet appel seront considérés comme officiellement approuvés par les actions de la Décennie, ce qui facilitera l'engagement des équipes de recherche dans le réseau des partenaires et des initiatives de la Décennie de l'océan. Les propositions doivent intégrer des éléments d'au moins un des trois domaines énumérés ci-dessous : Conservation de la biodiversité et solutions basées sur la nature.Intégration océan-biodiversité-climat.Avenirs de la nature, gouvernance des océans et éthique de la durabilité....

Appel Afrique-Europe – "Services climatiques pour la réduction des risques en Afrique de l’Ouest" (CS4RRA) – 2026

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Les pays de l’Afrique de l’Ouest font face à l’urgence des enjeux climatiques, incluant la dégradation de l’environnement, la désertification, la variabilité des précipitations, les vagues de chaleurs, les inondations et la réduction de la productivité agricole. L’accélération des impacts du changement climatique, en plus de facteurs socio-économiques tels la croissance démographique et l’urbanisation, accentuent les défis climatiques. L’initiative “Services Climatiques pour la Réduction des Risques en Afrique de l’Ouest” (CS4RRA) lancée en 2023, est une action lancée conjointement par des pays européens en collaboration avec des institutions de l’Afrique de l’Ouest, dont ACMAD, AGRHYMET/ CILSS, WASCAL, les Centres africains d’Excellence et les agences de financement africaines. Cette initiative a pour objectif de renforcer la résilience climatique par les Savoirs, l’Innovation et le Renforcement des Capacités (SIRC), mobilisant les résultats des précédents programmes de l’Union Européenne (UE) et l’Union Africaine (UA) tels que (Horizon2020, Joint Programme Initiative Climate/SINCERE, Copernicus CCS). Thèmes Les propositions de recherche et d’innovation déposées dans le cadre de cet appel doivent porter sur une ou plusieurs des thématiques suivantes : Amélioration des Systèmes d’alerte précoce (Early Warning System) ;Amélioration de l’évaluation opérationnelle et de la prévention des risques sécuritaires liés au climat ;Amélioration des mécanismes de financement et de l’intégration institutionnelle des services climatiques. De plus, chaque proposition doit : Répondre aux trois piliers de CS4RRA : Savoirs, Renforcement des Capacités et l'Innovation (SIRC) ;Suivre des approches inter- et transdisciplinaires encourageant la co-création d'activités entre les partenaires académiques et non-académiques (décideurs politiques, société et économie) ;Répondre aux besoins spécifiques liés au changement climatique exprimés par les parties prenantes d'Afrique de l'Ouest ; Associer la recherche et l'innovation (dont l’innovation sociale), faisant le lien entre l'excellence scientifique et l'impact social Pays participants à l’appel Des organismes de financement d’Allemagne, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, France, Ghana, Italie et Norvège participent à l’appel. Les contributions des organismes de financement du Burkina Faso et du Ghana sont en cours de finalisation. Sont éligibles au financement les organisations des pays représentés par les organismes de financement et les organisations situées dans l'un des 16 pays d'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo ; à l'exclusion des territoires d'outre-mer du Royaume-Uni : Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha. Nous vous invitons à consulter les documents listés ci-dessous et disponibles également sur le site internet de l’appel pour connaître les thématiques et modalités de dépôt à cet appel....

Soutien aux Réseaux Scientifiques Européens ou Internationaux - SRSEI 2025

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Le programme SRSEI a été créé pour donner les moyens aux scientifiques travaillant dans des laboratoires français ayant déposé en tant que coordinatrice/coordinateur un projet de recherche à des appels collaboratifs européens (Horizon Europe) ou internationaux de renforcer la qualité de leur candidature (proposition complète ou audition) pour la seconde étape de l’appel visé. Dans le cadre de cet appel, seules sont attendues des propositions ayant pour objet de renforcer un réseau scientifique européen ou international, coordonné par une équipe française ayant été invité à poursuivre sa candidature à la seconde étape d’un appel Européen ou international en plusieurs étapes. NB : Pour toute information ou orientation concernant les appels « Horizon Europe », veuillez contacter les PCN (Points de Contact Nationaux). Les propositions sélectionnées recevront une aide maximale de 17 k€ pour une durée de 12 mois. L’aide reçue financera exclusivement des actions permettant au réseau scientifique de se retrouver pour préparer la seconde étape de la candidature Européenne ou internationale (frais de mission, de réunion, de réception, etc…) et/ ou de la prestation de service pour aider la coordinatrice/ le coordinateur à finaliser le projet européen ou international. L'ANR a pris des dispositions permettant une grande rapidité dans la prise de décision et la mise en place des financements : un dossier de soumission simplifié ;un bénéficiaire unique de l'aide pour le compte du consortium complet : la tutelle gestionnaire de l’entité publique ou équivalente française ;une sélection simplifiée basée sur l’évaluation déjà réalisée par l’organisme de financement Européen/ international ;une procédure de décision de financement unilatérale...

M-ERA.NET appel à projets 2025/26 - Science et ingénierie des matériaux pour l’innovation en Europe

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ERA-NET pour la recherche et l’innovation dans le domaine des matériaux et des batteries. Soutenir le pacte vert pour l’Europe. Actif depuis 2012, le consortium M-ERA.NET a fédéré un vaste réseau dans le domaine des matériaux, permettant la collaboration entre les principaux partenaires de recherche académique et industrielle de pays et de régions européens et non européens. Les projets soutenus ont favorisé la production de connaissances allant de la recherche fondamentale jusqu’aux applications industrielles innovantes. Au cours des dernières années, des efforts importants ont été déployés pour renforcer notamment l’introduction de nouveaux matériaux et l’intégration des produits et des procédés nécessaires. L’appel M-ERA.NET Call 2025 vise plus particulièrement à répondre aux défis sociétaux et aux besoins technologiques avec une approche interdisciplinaire. En effet, les matériaux avancés ont été classés comme technologies clés génériques (KET) pouvant contribuer au développement de technologies visées par le plan SET (Strategic Energy Technology), et à l’amélioration de l'efficacité énergétique et de l’usage des ressources. De plus, cet appel souligne l'engagement de l'Union Européenne (UE) en matière d'économie circulaire et d'objectifs de développement durable, en lien avec l’adoption par la Commission européenne d’un nouveau volet sur l'économie circulaire, afin d’aider les entreprises et les consommateurs européens. Un appel à projets structuré, pour l’ANR, autour de trois thèmes L’objectif de cet appel à projets est donc de contribuer à la promotion d’une communauté de recherche (académiques et industriels) au niveau européen et international. Les actions de recherche pourront concerner un large éventail de la chaîne de valeur dans le domaine des matériaux.  Matériaux durables pour des applications dans le domaine de l’énergieSurfaces, revêtements et interfaces innovantes (non éligible pour l’ANR)Composites avancés et matériaux légers (non éligible pour l’ANR)Matériaux fonctionnelsMatériaux pour relever les défis environnementaux (non éligible pour l’ANR)Matériaux de nouvelle génération pour l’électronique Pour une description détaillée de chaque thématique voir le texte de l’appel. Le texte de l’appel à projets, comprenant parmi d’autres informations la liste des pays et régions participant à l’appel à projets, est disponible sur le site de l’appel à projets M-ERA.NET Call 2025 (Joint Call 2025 - M-ERA.NET).  Les partenaires des projets sélectionnés seront financés directement par leurs organisations nationales/régionales (agences ou ministères) respectives. En conséquence, des règles d’éligibilité nationales/régionales s’appliquent en plus de celles spécifiques à l’appel.  En particulier les participants sollicitant une aide de l’ANR devront prendre connaissance du document « Modalités de participation pour les partenaires sollicitant une aide de l’ANR », accessible sur cette page....