ANR

L'Agence nationale de la recherche (ANR) est un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'Agence met en œuvre le financement de la recherche sur projets, pour les opérateurs publics en coopération entre eux ou avec des entreprises. 

L’ANR a été créée en 2005 pour promouvoir la recherche française sur projets, et pour stimuler l’innovation en favorisant l’émergence de projets collaboratifs pluridisciplinaires et en encourageant les collaborations « publics-privés ». Il s’agit également de renforcer le positionnement de la recherche française au niveau européen et mondial. Les missions de l’Agence, définies dans le décret du 1er août 2006 révisé le 24 mars 2014, sont :

  • Financer et promouvoir le développement des recherches fondamentales et finalisées, l’innovation technique et le transfert de technologies ainsi que le partenariat entre le secteur public et le secteur privé
  • Mettre en œuvre la programmation arrêtée par le ministre chargé de la Recherche qui recueille l’avis des ministres exerçant la tutelle d’organismes de recherche ou d’établissements publics d’enseignement supérieur
  • Gérer de grands programmes d’investissement de l’État dans le champ de l’enseignement supérieur et de la recherche, et suivre leur mise en œuvre
  • Renforcer les coopérations scientifiques aux plans européen et international, en articulant sa programmation avec les initiatives européennes et internationales
  • Analyser l’évolution de l’offre de recherche et mesurer l’impact des financements alloués par l’Agence sur la production scientifique nationale

L’action de l’ANR vise ainsi à soutenir l’excellence de la recherche française à des degrés de maturité technologique variés, à soutenir la recherche fondamentale, à encourager les partenariats scientifiques académiques et « publics-privés », et à favoriser les coopérations européennes et internationales. Pour cela, elle propose des appels à projets compétitifs et met en œuvre des processus de sélection rigoureux basés sur l’évaluation par les pairs, qui respectent les principes internationaux en la matière : impartialité, équité de traitement, confidentialité, déontologie, intégrité scientifique, et transparence.  















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Nanotechnologies et technologies avancées pour la prévention, le diagnostic et la thérapie des maladies (NANOTECMEC) – ERA4Health 2024

ANR

L’objectif de cet appel est de permettre aux scientifiques de différents pays de construire une collaboration efficace sur des projets de recherche interdisciplinaires fondés sur la complémentarité et le partage d’expertise dans domaine de la nanomédecine avec une réelle approche de recherche translationnelle. Plus précisément les propositions devront porter sur des sujets de recherche sur l’une ou les deux thématiques suivantes : a) Médecine régénérative b) Diagnostic c) Nanothérapie La nanomédecine a le potentiel de permettre la détection précoce mais aussi la prévention des maladies, et d'améliorer le diagnostic, le traitement et le suivi des maladies. En outre, l'intégration des technologies clés génériques (KET) aux nanotechnologies offrira à la nanomédecine des possibilités encore plus grandes de favoriser l'innovation pour de nouvelles applications médicales. L'étude d'autres technologies clés génériques n'est possible que si elles sont utilisées en complément ou en combinaison avec les nanotechnologies. Seuls les projets transnationaux seront financés. Les conditions suivantes devront s’appliquer pour la composition des consortia : Minimum de trois partenaires éligibles au financement et maximum de cinq partenaires éligibles et appartenant à au moins trois pays différents participant à l’appel.Pas plus de deux partenaires éligibles issus du même pays au sein d’un même consortium.Le consortium peut être élargi à 6 ou 7 partenaires s’il inclut un ou deux partenaires issus des pays suivants : Lettonie, Lituanie, Slovaquie, Turquie.Maximum de deux collaborateurs par consortium. Les collaborateurs sont des partenaires sur fond propre : ce sont des partenaires qui ne demandent pas de financement auprès d’une organisation de financement dans le cadre de l’appel (partenaire issu d’un pays non financé ou ne pouvant être financé selon les règles nationales/régionales des organisations de financement participant à l’appel). L'ANR financera les partenaires français des projets sélectionnés. En respect avec les engagements de l’ANR, les participants s’engagent à déposer leurs publications au sein d’archives ouvertes, et à respecter le protocole de Nagoya concernant l’utilisation des ressources génétiques. ...

Appel à projets Access ERC Starting Grants - 2024

ANR

L‘appel Access ERC 2024 est ouvert uniquement aux disciplines des sciences humaines et sociales. Le financement de l’ANR consiste en un contrat post-doctoral d’une durée de deux ans (24 mois), comprise entre le 1er juillet 2024 et le 31 août 2026, ayant pour objectif le dépôt d’une candidature à l’ERC Starting Grants. Afin de permettre aux futur(e)s candidat(e)s de postuler à l’ERC Starting Grants avec les meilleures chances de réussite, l'ANR a pris des dispositions autorisant une grande rapidité dans la sélection des propositions, la mise en place des financements et permettant un accompagnement. Cela se résume à : Un bénéficiaire unique de l’aide (l’organisme de recherche et de diffusion des connaissances français qui accueillera et accompagnera le jeune chercheur ou la jeune chercheuse pendant ces deux ans et sera Host Institution du dépôt à l’ERC) ;Une sélection réalisée par un comité d’évaluation scientifique pluridisciplinaire ;Un retour rapide aux candidats (résultats notifiés environ 4 mois après la date de clôture de l’appel) ;Une réunion de démarrage pour fournir aux lauréat.e.s des informations sur l’ERC Starting Grants, notamment de la part des points de contact nationaux, pour le montage de leur future proposition. Le jeune chercheur ou la jeune chercheuse devra donc s’engager dans le cadre de cet appel Access ERC 2024 à déposer au moins une candidature à l’ERC Starting Grants dans l’un des 7 panels SHS, en octobre 2025 (ERC 2026), et même dès octobre 2024 (ERC 2025), si sa situation le lui permet. Une prise de poste entre le 1er juillet et le 1er septembre 2024 permettra au candidat ou à la candidate de disposer de 8 à 10 mois de contrat financé par Access ERC après le dépôt à l’ERC, si ce dépôt a lieu en octobre 2025. Pour candidater, le jeune chercheur ou la jeune chercheuse doit remplir les conditions suivantes : Être titulaire d’un doctorat dans une discipline du domaine des Sciences humaines et sociales (ou tout diplôme ou qualification correspondant au standard international du PhD éligible à l’ERC).Être éligible à l’appel ERC Starting Grants pendant la durée du contrat post-doctoral Access ERC (2 ans), c’est-à-dire avoir 2 à 7 ans d’expérience après la soutenance de thèse au 1er janvier de l’année d’édition de l’appel ERC Starting Grants visé. Cela implique d’avoir soutenu sa thèse entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 (inclus) pour candidater à l’appel ERC 2025 et entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2023 (inclus) pour l’appel ERC 2026 ,Avoir obtenu la garantie d’être accueilli.e dans un laboratoire de recherche français (EA, UMR, UMS, UMIFRE…), où il ou elle bénéficiera de conditions de travail adaptées et de l’encadrement d’un superviseur. Le choix du laboratoire d’accueil est important puisque le projet déposé à l’ANR doit démontrer son insertion dans les axes scientifiques de cette unité et son impact au-delà des 2 ans de contrat post-doctoral. Le directeur d’unité et le superviseur (qui rédigeront conjointement une lettre d’engagement) peuvent être la même personne ou deux personnes différentes, mais ni l’un ni l’autre ne peut être le directeur de thèse.Avoir fait preuve de mobilité à l’étranger ou en France, pendant au moins un an, durant la thèse ou après la thèse.  Avoir une bonne maîtrise de l’anglais, oral et écrit. L’aide maximum allouée par l’ANR à la candidature dans le cadre de cet appel Access ERC 2024 est de 185 k€ (frais d’environnement exclus) pour une durée de deux ans, comprise entre le 1er juillet 2024 et le 31 août 2026. Cette aide couvrira le salaire du jeune chercheur ou de la jeune chercheuse, ainsi que ses dépenses de fonctionnement (mobilités, publications, organisation de colloque, etc.). ...

Programme et Equipements Prioritaires de Recherche (PEPR) "Futur de la collaboration Numérique - eNSEMBLE"

ANR

La collaboration numérique fait désormais partie du tissu de nos vies professionnelles et privées, du courrier électronique à la vidéoconférence, du partage de documents aux réseaux sociaux. Si les outils de collaboration actuels semblent couvrir les besoins des utilisateurs, ils sont en réalité très limités en termes de capacité, d'ouverture et de niveau d'intégration. Contrairement au téléphone et au courrier électronique, où n’importe qui peut communiquer avec n’importe qui, quel que soit son choix de fournisseur et d’application client, la plupart de ces outils enferment leurs utilisateurs dans des « jardins privés clos » et des silos d’informations, créant de facto des monopoles et étouffant l’innovation. Il est donc d'une importance cruciale de fournir aux utilisateurs dans leur ensemble des outils robustes, faciles à utiliser, mais puissants et sûrs, pour collaborer efficacement à plusieurs niveaux d'échelle, de petits groupes aux grandes foules, d'activités co-localisées aux activités à distance, de courtes activités impromptues à des projets sur le long terme, de simples discussions à des échanges temps réel sur des objets complexes. L'objectif du Programme et Equipements Prioritaires de Recherche (PEPR) "Futur de la collaboration Numérique - eNSEMBLE" (http://pepr-ensemble.fr) est de concevoir des plateformes collaboratives en considérant à la fois les préoccupations d’ingénierie, de conception, d’organisation, d’éducation et de réglementation. Pour réaliser cet objectif, il est nécessaire de changer de paradigme en passant de l'informatique personnelle à l'informatique collaborative ; il faut considérer l'ensemble de la « collaborative stack » (au sens de B. Bratton), depuis l'infrastructure jusqu'aux utilisateurs et leurs relations sociales, de manière intégrative. Résoudre un sous-objectif à la fois sera beaucoup moins efficace, voire contre-productif. Le projet nécessite donc un investissement fort et à long terme dans des travaux multidisciplinaires mêlant informatique, psychologie cognitive, sociologie, design, droit, économie et sciences des organisations. Les principaux défis du programme proviennent des différents aspects des systèmes socio-techniques que le projet revisite et sont reflétés dans les cinq projets ciblés du PEPR. Défi 1 : Concevoir de nouveaux environnements collaboratifs et de nouveaux modèles conceptuels Passer de l'informatique personnelle à l'informatique collaborative nécessite d'inventer de nouvelles formes d'environnements numériques qui prennent en charge le partage, la communication et la coordination dans des environnements hétérogènes où différents utilisateurs peuvent disposer de différentes capacités d'interaction. Défi 2 : Permettre des expériences collaboratives fluides qui soutiennent l'interopérabilité L’approche actuelle des services numériques, basée sur des silos d’informations et des jardins clos, crée des obstacles inutiles pour des collaborations fluides. Les utilisateurs doivent pouvoir créer leurs propres environnements collaboratifs sécurisés qui évoluent au cours du temps. Cela nécessite que l’interopérabilité soit présente à tous les niveaux de la pile socio-technique. C’est également essentiel pour permettre l’accessibilité à divers collectifs d’utilisateurs. Défi 3 : Combiner l’action humaine et artificielle dans des configurations collaboratives La combinaison de l’intelligence humaine et artificielle nécessite la création de nouveaux partenariats humain-machine où le tout est plus que la somme des parties. L’IA centrée sur l'humain doit favoriser l'acquisition de compétences plutôt que la déqualification, ainsi que l’intelligibilité et le contrôle par les acteurs humains. Défi 4 : Soutenir la création de collectifs sains et durables À mesure que les collectifs grandissent, ils doivent être capables de créer de manière dynamique des structures organisationnelles adaptées à la situation tout en gérant la confiance et en soutenant les soins (par exemple, limiter les connexions excessives, décourager le harcèlement, etc.). Cela nécessite de nouvelles mesures et métriques qui aient du sens pour que les acteurs gèrent ces structures. Défi 5 : Spécifier les normes sociotechniques avec des cadres juridiques/réglementaires Pour que l’approche proposée fonctionne dans le monde réel, les progrès technologiques à eux seuls ne suffisent pas. L'interopérabilité nécessite des cadres réglementaires et éventuellement juridiques ainsi que des modèles commerciaux pour assurer des conditions de concurrence équitables tout en garantissant une croissance économique saine. Cet appel à manifestation d'intérêt (AMI) est mis en place dans le cadre du PEPR Futur de la collaboration numérique afin : D’Identifier les acteurs susceptibles de répondre aux futurs appels à projets, qu'ils viennent de laboratoires publics ou privés connus pour déjà travailler sur la collaboration numérique ou qu'ils constituent des nouveaux entrants dans le domaine, avec la possibilité de se positionner sur des projets ponctuels mobilisant leurs orientations actuelles de recherche.D’Identifier et préciser les thèmes sur lesquels les acteurs sont en mesure de faire des propositions de recherche à court terme et d'établir un premier état de l'art du domaine. Ces différents éléments permettront de préciser les thèmes des futurs appels à projets (AAP) qui feront suite, destinés à sélectionner des projets de recherche en vue de leur financement. A titre indicatif, le montant total d'aide alloué est de 5 M€ pour chacun des appels en 2024 et 2025. La durée des projets sera au maximum de quatre ans. Au stade de l’AMI, les proposants peuvent se limiter à une liste indicative des Etablissements partenaires. Les projets complets qui seront déposés aux futurs appels à projets devront être partenariaux, les bénéficiaires des aides des projets complets seront des établissements français d’enseignement supérieur et/ou de recherche ou des groupements de ces établissements. ...

PEPR Agroécologie et Numérique - Appel à Projets - 2023

ANR

Le programme Agroécologie et Numérique est structuré en quatre axes complémentaires : Axe 1 : Façonner un socio-écosystème propice à une recherche et une innovation responsable ;Axe 2 : Caractériser les ressources génétiques pour évaluer leur potentiel pour l'agroécologie ;Axe 3 : Concevoir de nouvelles générations d'équipements agricoles ;Axe 4 : Développer des outils et des méthodes numériques pour le traitement des données et la modélisation en agriculture, pour les agroéquipements et pour l’aide à la décision. Le programme Agroécologie et Numérique soutient financièrement des projets d’infrastructures et de recherche à l’interface entre le numérique et l'agroécologie, qui mettent en œuvre des approches pluridisciplinaires et systémiques reposant sur l’hybridation des compétences issues des communautés de l’agronomie, de l’écologie, des sciences du numérique et des sciences sociales. Les projets déposés dans le cadre de cet appel à projets doivent s’inscrire dans un ou plusieurs des quatre axes présentés ci-dessus. Les infrastructures et les équipements financés doivent être structurants et fournir des données et des méthodes pour les pratiques agroécologiques. Dix projets de recherche et trois projets d’infrastructure ont été soutenus au démarrage du programme et alimentent les quatre axes scientifiques. Les objectifs et attendus de ces projets déjà financés ainsi que toutes les informations sur le programme sont accessibles en ligne sur le site du programme : https://www.pepr-agroeconum.fr Le présent appel à projets est ouvert à toute la communauté scientifique concernée par l’agroécologie et le numérique. Il a pour objectif de sélectionner pour financement des projets originaux et à fort potentiel pour l’agroécologie, sur des sujets non encore soutenus par le programme. Doté d’un montant maximum de 22 millions d’euros, cet appel à projets financera des projets de recherche ou d’infrastructures pour une durée de 3 à 5 ans avec des montants compris entre 1 et 3 millions d’euros. Un webinaire de présentation est prévu le 11/12/2023 à 10h00 (heure de Paris). Inscription au webinaire    ...

Recherches portant sur la modulation du vieillissement du cerveau par la nutrition et d’autres facteurs liés au mode de vie (NutriBrain) – ERA4Health 2024

ANR

L’ANR s’associe au nouvel appel à projets transnationaux lancé dans le cadre du Partenariat ERA4Health, visant à promouvoir un espace européen pour la santé. Ce nouvel appel réuni 21 pays : Allemagne, Autriche, Belgique (incluant la Wallonie, Bruxelles et la Flandre), Danemark, Espagne (incluant la région d’Andalousie), Estonie, France, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Suisse, Taïwan et Turquie. Cet appel sera doté d’un budget global d’environ 19 millions d’euros. L'objectif de l'appel est de soutenir des projets de recherche transnationaux axés sur l'amélioration du vieillissement cognitif du cerveau par la nutrition et d'autres facteurs liés au mode de vie. Il permet ainsi à des scientifiques de différents pays d'établir une collaboration précieuse sur des projets de recherche interdisciplinaires basés sur des complémentarités et le partage d'expertise dans le domaine du vieillissement cérébral, des troubles qui y sont liés, de la nutrition et des facteurs liés au mode de vie. Les propositions doivent permettre de mieux comprendre la modulation du vieillissement cérébral par des facteurs liés au mode de vie et/ou de tester des interventions basées sur des preuves existantes dans la littérature ou d'étendre des interventions pilotes existantes qui contribueront à réduire le risque de manifestations de déficience cognitive liées à un vieillissement cérébral pathologique. Au moins un des facteurs de mode de vie suivants devrait être étudié : la nutrition (en particulier l'amélioration des habitudes alimentaires), l'activité physique, les habitudes de sommeil, l'interaction sociale ou le stress. Seuls des projets transnationaux seront financés. Les conditions suivantes devront s’appliquent pour la composition des consortia : Minimum de trois partenaires éligibles au financement et maximum de cinq partenaires éligibles et appartenant à au moins trois pays différents participant à l’appel.Pas plus de deux partenaires éligibles issus du même pays au sein d’un même consortium.Le consortium peut être élargi à 6 ou 7 partenaires s’il inclut un ou deux partenaires issus des pays suivants : Lituanie, Roumanie, Slovaquie.Maximum de deux collaborateurs par consortium. Les collaborateurs sont des partenaires sur fond propre : ce sont des partenaires qui ne demandent pas de financement auprès d’une organisation de financement dans le cadre de l’appel (partenaire issu d’un pays non financé ou ne pouvant être financé selon les règles nationales/régionales des organisations de financement participant à l’appel). L'ANR financera les partenaires français des projets sélectionnés. En respect avec les engagements de l’ANR, les participants s’engagent à déposer leurs publications au sein d’archives ouvertes, et à respecter le protocole de Nagoya concernant l’utilisation des ressources génétiques. ...

JPcofuND 2 Groupes de travail « Technologie numérique appliquée à la recherche et la pratique clinique dans les maladies neurodégénératives »

ANR

L’objectif de cet appel est de financer des groupes de réflexion visant à identifier les principales technologies, leur utilisation jusqu’à présent ainsi que leur impact potentiel pour les maladies neurodégénératives ; identifier les principales lacunes, difficultés et résultats issus de la recherche avec un potentiel pour améliorer l’utilisation des technologies numériques pour le diagnostic et le traitement des maladies neurodégénératives ; analyser les risques et les opportunités liées à l’utilisation de technologies numériques dans le contexte de ces maladies ; élaborer autour des aspects éthiques de ces technologies en particulier avec une perspective axée sur les patients et aidants formels et informels. Les groupes de travail doivent impliquer des membres issus des disciplines et approximations complémentaires i.e. cliniciens, ingénieurs, physiciens, informaticiens, mathématiciens et inclure des aspects juridiques, technologiques et/ou sociaux. Les propositions doivent considérer des aspects liés à l’invalidité, sexe, considérations éthiques ainsi que des aspects socioéconomiques et culturels. Les travaux seront financés pour une période maximale de 12 mois à hauteur de 50 000€ pour rembourser des frais liés à leurs activités (i.e. réunions ; frais de voyage). Les coordinateurs des consortia doivent travailler dans une institution éligible au financement de l’un des organismes de financement participant à l’appel....

PEPR Exploratoire LUMA - Appel à manifestation d’intérêt - 2023

ANR

Le présent appel à manifestations d’intérêt (AMI) est destiné à sélectionner les quatre Moonshot Projects correspondants aux quatre axes de recherche thématique identifiés : Axe 1 : Chiralité / Lumière, matière et réponses chiralesAxe 2 : Photochimie et matériaux / Photochimie et photostructuration de la matièreAxe 3 : Énergie et environnement / Conversion de l’énergie solaire et protection contre la photodégradationAxe 4 : Santé / Lumière et cibles moléculaires pour les photothérapies de demain L’objectif de cet appel à manifestations d’intérêt est de recevoir des candidatures de consortiums, constitués de plusieurs équipes de recherche, susceptibles d’aborder et d’obtenir des avancées scientifiques dans le cadre des sujets décrits dans le texte de cet appel. Les réponses attendues ne doivent adresser qu’un seul des quatre axes thématiques. Dans le cadre d’un processus géré par l’ANR, quatre projets de consortiums (Moonshot Projects, un par axe) seront financés après décision de la Première ministre. Le montant de l'aide pour chaque projet sera de 2 M€ en moyenne. Un réajustement de l’enveloppe budgétaire pourra avoir lieu, en fonction de la couverture thématique proposée par chaque consortium. Chaque Moonshot Project pourra bénéficier du financement LUMA pendant une durée de 5 ans pour réaliser les travaux de recherche proposés, suite à une contractualisation avec l’ANR sous forme de Projet Ciblé. Attention : la date limite pour le dépôt de l'annexe financière (version du 24/11/23) et de la lettre d’engagement est le 21/12/2023 à 11h00. Seule la lettre d’engagement est à faire signer par l’établissement coordinateur du projet....

PEPR Systèmes Alimentaires, Microbiome et Santé – Appel à projets « SAMS »

ANR

Le pilier "Microbiomes et santé" se concentre sur la compréhension des facteurs qui déclenchent la transition d'un microbiome sain vers un état de dysbiose, ce qui devient essentiel pour prendre des mesures préventives personnalisées et réduire le fardeau des maladies chroniques liées au microbiome d'une personne. Un changement de paradigme visant à transformer à la fois le diagnostic et le suivi, ainsi que la prévention, les traitements et les interventions thérapeutiques, devient crucial. Ce premier appel vise donc à accroître les connaissances sur les mécanismes de symbiose entre microbiomes et hôtes, les stades précoces d'apparition et de progression des maladies chroniques liées aux microbiomes et les moyens de les corriger afin d'améliorer la prise en charge des patients et d'optimiser les traitements, mais aussi d'assurer la prévention dans la population générale. Par conséquent, l'appel comprend la caractérisation des mécanismes et de biomarqueurs de la symbiose hôte-microbiote, l'identification d'éléments perturbateurs et la compréhension de la séquence d'événements microbiens, métaboliques et immunitaires et de leurs conséquences, qui sont à l'origine d'altérations de l'homéostasie et de la santé. Sont également attendus des projets visant à identifier des biomarqueurs de risque, de diagnostic, de pronostic et de prédiction de la réponse et de la toxicité des traitements, ainsi que le développement de nouvelles stratégies préventives et thérapeutiques qui identifient et corrigent les "défauts" des interrelations microbiome-hôte. Le pilier "Consommation et systèmes alimentaires durables" repose sur la reconnaissance de la nécessité de modifier le comportement des consommateurs pour résoudre les problèmes de santé publique et d'environnement. Cependant, de tels changements sont difficiles à réaliser pour de nombreux consommateurs, en particulier ceux qui disposent de peu de ressources matérielles et éducatives. Un défi important consiste donc à identifier et à analyser dans quelle mesure les interventions publiques, privées et communautaires peuvent encourager et soutenir ces changements. Il s'agit également de déterminer comment les changements de comportement des consommateurs peuvent contribuer à modifier l'offre alimentaire - en ce qui concerne les qualités nutritionnelles et environnementales des produits alimentaires, ainsi que des changements structurels plus profonds tels que ceux induits par la relocalisation des systèmes alimentaires. Dans cette perspective, le présent appel à projets vise à soutenir des projets de recherche originaux et structurants qui se concentrent sur les déterminants des changements de comportement des consommateurs et sur les conditions dans lesquelles ces changements pourraient mieux contribuer à la prévention des risques pour la santé au niveau individuel et de la population et favoriser une évolution vers des systèmes alimentaires plus durables, en particulier au niveau local. À l'interface des deux piliers, des projets portant par exemple sur l'évaluation des changements de comportement alimentaire et de leurs effets sur la santé humaine, par le biais de questions liées au microbiome, sont dans le périmètre de cet appel à projets. Les projets devront s'appuyer sur des consortiums de recherche pluridisciplinaires. Ils pourront viser des avancées dans les connaissances fondamentales, ainsi que des résultats plus appliqués, liés à la thérapeutique, aux solutions de prévention des risques sanitaires et aux politiques publiques. Le présent appel à projets comporte deux phases : 1ère phase : une première phase non sélective et non obligatoire de dépôt d’une lettre d’intention. Cette première phase, non sélective et non obligatoire pour pouvoir répondre à la seconde phase de dépôt des projets détaillés, a pour objectif d’identifier si nécessaire des manques et des besoins de compétences complémentaires dont le projet pourrait bénéficier. Si le consortium juge ne pas couvrir l’ensemble des expertises nécessaires à son ambition, il peut le signaler lors de cette phase et demander à être accompagné pour la recherche des équipes apportant les expertises manquantes. La période d’animation autour de l’appel à projets et en amont du dépôt de projet complet a pour but de faire émerger des consortia ambitieux. Les directeurs et le comité de programme du PEPR SAMS organiseront alors des ateliers d’échanges rassemblant les consortia ayant manifesté́ leur intérêt afin de favoriser le dialogue entre les chercheur-se-s pour leur permettre de faire émerger des projets structurés et interdisciplinaires répondant aux enjeux et objectifs du PEPR SAMS. 2ème phase : la deuxième étape consistera à déposer les projets détaillés, en vue de leur évaluation par un comité d’évaluation international mandaté par l’ANR Cet appel à projets vise à soutenir des projets d’envergure, d’une durée de 3 à 5 ans, avec des financements allant de 1 à 2,5 M€ pour le pilier « Microbiomes et Santé », de 800 k€ à 1 M€ pour le pilier « Consommation et Alimentation Durable » et de 1 à 2,5 M€ pour des projets d’interface entre les deux piliers (texte de l'appel mis à jour le 22.11.2023)....

PEPR Solutions pour la ville durable et le bâtiment innovant– Appel à projets « Ville Durable et bâtiment innovant »

ANR

La mise en œuvre des villes durables et des bâtiments innovants intervient dans un long processus en cours, celui de l’urbanisation généralisée : processus dont il convient de modifier la trajectoire dans le cadre d’une transition nécessaire pour pallier des changements environnementaux globaux. Cette urbanisation généralisée complexifie les situations territoriales dans la mesure où elle efface les frontières de la ville. De fait, les oppositions traditionnelles entre ville et campagne tendent à disparaître et sont remplacées par des disparités de conditions d’existence entre les territoires urbanisés (en termes de santé, d’accès à l’information et à l’emploi, à la culture et aux loisirs, de mobilité et de ressources de tout ordre). Dans ce contexte les définitions relatives à « ville », « urbain », urbain généralisé », « mégapole », etc. font débat. Par facilité de langage, il sera question indistinctement de ville / d’urbain / de territoires urbanisés / d’urbanisation généralisée (incluant bien évidemment les territoires péri-urbains), non pas pour signifier une position scientifique ou technique, mais pour définir des problèmes à différentes échelles : locale, régionale, nationale, internationale, globale. Enfin, les questions urbaines ne peuvent pas être séparées des questions relatives aux bâtiments, aux constructions comme à l’ensemble des infrastructures. Aussi, dès lors que la question urbaine est posée, elle devrait intéresser à la fois l’ensemble (aménagement urbain, agglomération, territoire urbanisé, ville, etc.) et les parties (notamment les bâtiments). En ce sens, les séparations traditionnelles entre architecture, urbanisme ou aménagement, génie civil et construction doivent être mises en synergie dans une seule problématique autour de la durabilité, de la soutenabilité et de la résilience face aux changements globaux. Ce premier appel à projets est ouvert à l’ensemble des chercheurs issus d’organismes de recherche et d’établissements de recherche et d’enseignement supérieur français souhaitant proposer des contributions pour répondre aux objectifs du PEPR VDBI. Des porteurs d’enjeux (ex. : collectivités, ONG, acteurs socio-économiques...) et autres partenaires français et internationaux peuvent être associés aux consortiums et sont fortement attendus. Les parties prenantes (collectivités locales, entreprises…) ou des laboratoires étrangers potentiellement partenaires ne pourront pas disposer de financement direct par l’ANR. Toutefois, certains financements complémentaires peuvent être envisagés dans le cadre d’accord avec des équipes européennes ou internationales. Les liens avec d’autres programmes nationaux européens ou internationaux peuvent aussi être mentionnés afin de démontrer ces synergies. Le présent appel à projets vise à : Relever des défis ; au nombre de 5 grandes catégories, ils sont décrits comme autant de difficultés de mise en œuvre de villes durables et bâtiments innovants qu’il faut surmonter, une sixième catégorie de défis, les défis émergents, consiste à identifier de nouvelles difficultés jusqu’ici peu identifiées. Enfin, ces défis sont interdépendants et en traiter un implique de traiter les autres, même si l’un ou plusieurs d’entre eux constituent une entrée privilégiée dans la recherche ; Proposer de nouvelles questions scientifiques originales pour répondre aux objectifs, défis et aux enjeux de VDBI ; Contribuer à la production de connaissances pour alimenter les défis en s’appuyant sur les centres opérationnels présents dans le programme ; Faire émerger et créer de nouveaux consortiums pour lever les verrous, que rencontrent les acteurs du territoire et proposer des solutions co-construites avec les acteurs territoriaux de territoires plus durables ; Contribuer à la formation d’une communauté organisée autour d’un champ scientifique et technique focalisé sur les villes et bâtiments durables et leur mise en œuvre. Deux appels à projet sont prévus dans le cadre du PEPR VDBI. Le présent appel mobilisera au maximum 18 M€ et le second appel devrait mobiliser, deux ans après le premier appel, le reste du budget attribué à ce PEPR (soit autour de 9 M€). Les projets retenus feront l’objet d’un suivi en continu par les porteurs scientifiques du PEPR VDBI et devront présenter leurs avancées chaque année lors des conférences nationales VDBI. Ils devront par ailleurs s’articuler et nourrir les trois centres opérationnels lancés dans le cadre du PEPR VDBI, au service des travaux de la communauté scientifique nationale. Le présent appel à projets comporte deux phases : 1ère phase : une première phase non sélective et non obligatoire de dépôt d’une lettre d’intention. Cette première phase, non sélective et non obligatoire pour pouvoir répondre à la seconde phase de dépôt des projets détaillés, a pour objectif d’identifier les sujets et les équipes et consortiums potentiellement intéressés. Les lettres d’intention ne feront pas l’objet d’une évaluation, mais permettront à la communauté scientifique de formuler ses propositions de recherche et d’identifier d’éventuels manques de compétences au sein de chaque consortium. Les déposants de lettres d’intention seront invités à participer aux journées scientifiques du PEPR organisées les 16 et 17 octobre à Lyon, destinées à affiner les consortiums pertinents et aider à préparer des projets en bonne adéquation avec les attentes et objectifs du programme. 2ème phase : la deuxième étape consistera à soumettre les projets détaillés, en vue de leur évaluation par un comité d’évaluation international mandaté par l’ANR. Le montant de l’aide par projet attendu devrait se situer entre 1 M€ à 3 M€, pour une durée de 4 à 6 ans, laissant ainsi la possibilité de proposer des consortiums nationaux impliquant plusieurs disciplines académiques et plusieurs laboratoires, en lien avec des parties prenantes de la VDBI. La capacité à mobiliser différentes disciplines et à les associer de manière pertinente et efficiente sera particulièrement appréciée. ...

Chaire d’excellence en biologie/santé - Appel à projets - 2023

ANR

La mesure « Chaire d’excellence en biologie/santé » a ainsi pour objectif d’offrir à des chercheurs de premier plan et de toutes origines des financements conséquents pour mener en France de nouveaux projets d’envergure sur une durée de 5 ans. Ces chaires seront ouvertes soit à des chercheurs travaillant déjà dans une institution française soit à des chercheurs exerçant à l’étranger désirant venir créer une équipe ou rejoindre une structure en France. Elles permettront le développement de leurs programmes de recherche et seront un levier pour candidater aux appels d’offres européens d’envergure. Le budget de cet appel est fixé à 80 M€ pour un montant maximal de 2 M€ par chaire. Cet appel fera l’objet de 3 levées par an, et la sélection des lauréats sera opérée au moyen d’un appel à projets en deux temps. La phase 1 est une étape de présélection à l’issue de laquelle seules les candidatures présélectionnées seront invitées à déposer un dossier complet et seront auditionnées (phase 2).  ...

Soutien aux Réseaux Scientifiques Européens ou Internationaux - SRSEI 2023

ANR

Le programme SRSEI a été créé pour donner les moyens aux scientifiques travaillant dans des laboratoires français ayant déposé en tant que coordinatrice/coordinateur un projet de recherche à des appels collaboratifs européens (Horizon Europe) ou internationaux de renforcer la qualité de leur candidature (proposition complète ou audition) pour la dernière étape de l’appel visé. Dans le cadre de cet appel, seules sont attendues des propositions ayant pour objet de renforcer un réseau scientifique européen ou international, coordonné par une équipe française ayant été invité à poursuivre sa candidature à la dernière étape d’un appel Européen ou international en plusieurs étapes. NB : Pour toute information ou orientation concernant les appels « Horizon Europe », veuillez contacter les PCN (Points de Contact Nationaux). Les propositions sélectionnées recevront une aide maximale de 17 k€ pour une durée de 12 mois. L’aide reçue financera exclusivement des actions permettant au réseau scientifique de se retrouver pour préparer la dernière étape de la candidature Européenne ou internationale (frais de mission, de réunion, de réception, etc…) et/ ou de la prestation de service pour aider la coordinatrice/ le coordinateur à finaliser le projet européen ou international. L'ANR a pris des dispositions permettant une grande rapidité dans la prise de décision et la mise en place des financements : un dossier de soumission simplifié ;un bénéficiaire unique de l'aide pour le compte du consortium complet : la tutelle gestionnaire de l’entité publique ou équivalente française ;une sélection simplifiée basée sur l’évaluation déjà réalisée par l’organisme de financement Européen/ international ;une procédure de décision de financement unilatérale...