ANR

L'Agence nationale de la recherche (ANR) est un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'Agence met en œuvre le financement de la recherche sur projets, pour les opérateurs publics en coopération entre eux ou avec des entreprises. 

L’ANR a été créée en 2005 pour promouvoir la recherche française sur projets, et pour stimuler l’innovation en favorisant l’émergence de projets collaboratifs pluridisciplinaires et en encourageant les collaborations « publics-privés ». Il s’agit également de renforcer le positionnement de la recherche française au niveau européen et mondial. Les missions de l’Agence, définies dans le décret du 1er août 2006 révisé le 24 mars 2014, sont :

  • Financer et promouvoir le développement des recherches fondamentales et finalisées, l’innovation technique et le transfert de technologies ainsi que le partenariat entre le secteur public et le secteur privé
  • Mettre en œuvre la programmation arrêtée par le ministre chargé de la Recherche qui recueille l’avis des ministres exerçant la tutelle d’organismes de recherche ou d’établissements publics d’enseignement supérieur
  • Gérer de grands programmes d’investissement de l’État dans le champ de l’enseignement supérieur et de la recherche, et suivre leur mise en œuvre
  • Renforcer les coopérations scientifiques aux plans européen et international, en articulant sa programmation avec les initiatives européennes et internationales
  • Analyser l’évolution de l’offre de recherche et mesurer l’impact des financements alloués par l’Agence sur la production scientifique nationale

L’action de l’ANR vise ainsi à soutenir l’excellence de la recherche française à des degrés de maturité technologique variés, à soutenir la recherche fondamentale, à encourager les partenariats scientifiques académiques et « publics-privés », et à favoriser les coopérations européennes et internationales. Pour cela, elle propose des appels à projets compétitifs et met en œuvre des processus de sélection rigoureux basés sur l’évaluation par les pairs, qui respectent les principes internationaux en la matière : impartialité, équité de traitement, confidentialité, déontologie, intégrité scientifique, et transparence.  















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Montage de Réseaux Scientifiques Européens ou Internationaux - MRSEI 2023
Le programme MRSEI a été créé pour donner les moyens aux scientifiques travaillant dans des laboratoires français de déposer en tant que coordinatrice/coordinateur un projet de recherche à des appels collaboratifs européens (Horizon Europe) ou internationaux et de leur donner ainsi la possibilité de développer des projets interdisciplinaires ambitieux et de renforcer leur visibilité au niveau international. Dans le cadre de cet appel, seules sont attendues des propositions ayant pour objet de constituer un réseau scientifique européen ou international, coordonné par une équipe française. Ces réseaux de recherche constitués dans le cadre du programme MRSEI sont tenus de candidater à un appel à projets ambitieux, européen ou international. NB : Pour toute information ou orientation concernant les appels « Horizon Europe », veuillez contacter les PCN (Points de Contact Nationaux). Les propositions sélectionnées recevront une aide maximale de 35 k€ pour une durée de 24 mois. L’aide reçue financera exclusivement des actions permettant d’élaborer ou de renforcer le réseau scientifique (frais de mission, de réunion, de réception, etc…) et/ ou de la prestation de service pour aider la coordinatrice/ le coordinateur à monter le projet européen ou international. L'ANR a pris des dispositions permettant une grande rapidité dans la prise de décision et la mise en place des financements : un dossier de soumission simplifié ;un bénéficiaire unique de l'aide pour le compte du consortium complet : l’organisme de recherche français ;une sélection par les pairs réalisée en une seule phaseune procédure de décision de financement unilatérale...
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Programme "Soutien aux réseaux scientifiques européens ou internationaux" (SRSEI) Édition 2022
Le programme SRSEI a été créé pour donner les moyens aux scientifiques travaillant dans des laboratoires français ayant déposé en tant que coordinatrice/coordinateur un projet de recherche à des appels collaboratifs européens (Horizon Europe) ou internationaux de renforcer la qualité de leur candidature (proposition complète ou audition) pour la dernière étape de l’appel visé. Dans le cadre de ce programme, seules sont attendues des propositions ayant pour objet de renforcer un réseau scientifique européen ou international, coordonné par une équipe française ayant été invité à poursuivre sa candidature à la dernière étape d’un appel Européen ou international en plusieurs étapes. NB : Pour toute information ou orientation concernant les appels « Horizon Europe », veuillez contacter les PCN (Points de Contact Nationaux). Les propositions sélectionnées recevront une aide maximale de 17 k€ pour une durée de 12 mois. L’aide reçue financera exclusivement des actions permettant au réseau scientifique de se retrouver pour préparer la dernière étape de la candidature Européenne ou internationale (frais de mission, de réunion, de réception, etc…) et/ ou de la prestation de service pour aider la coordinatrice/ le coordinateur à finaliser le projet européen ou international. L'ANR a pris des dispositions permettant une grande rapidité dans la prise de décision et la mise en place des financements : un dossier de dépôt simplifié ;un bénéficiaire unique de l'aide pour le compte du consortium complet : la tutelle gestionnaire de l’entité publique ou équivalente française ;une sélection simplifiée basée sur l’évaluation déjà réalisée par l’organisme de financement Européen/ international ;une procédure de décision de financement unilatérale Axes et thèmes de recherche : Tous domaines scientifiques, tous thèmes mono- ou pluridisciplinaires. Type de recherche : Fondamentale ou finalisée...
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Compétences et Métiers d’Avenir (CMA) – Appel à manifestation d’intérêt – 2021-2025
Pour permettre au pays de s’engager dans une période de profondes transformations à l’issue de la crise sanitaire, France 2030, le plan annoncé par le Président de la République le 12 octobre 2021, répond à un objectif clair : préparer la France de demain par des choix d’investissements stratégiques majeurs, au service de nos concitoyens et d’une ambition écologique forte, pour mieux produire, mieux vivre et mieux comprendre notre monde. Il s’agit à la fois de rattraper notre retard dans certains secteurs historiques et de donner un temps d’avance à la France en créant de nouvelles filières industrielles et technologiques pour accompagner les transitions écologiques et numériques. France 2030, conçu à la suite de consultations très larges, consacrera 34 Mds€ dans les cinq prochaines années à cette ambition et s’articule autour de 10 objectifs, qui amplifient et accélèrent les investissements portés par les programmes d’investissements d’avenir : favoriser l’émergence d’une offre française de petits réacteurs nucléaires (small modular reactors, SMR) d’ici 2035 ;devenir le leader de l’hydrogène décarboné et développer des technologies d’ENR à la pointe ;décarboner notre industrie ;produire en France, à l’horizon 2030, près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides ;produire en France, d’ici 2030, le premier avion bas-carbone ;investir dans une alimentation saine, durable et traçable afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader ;produire en France au minimum 20 biomédicaments, en particulier contre les cancers, les maladies chroniques dont celles liées à l’âge et créer les dispositifs médicaux de demain ;placer la France en tête de la production des contenus culturels et créatifs ;prendre toute notre part dans l’aventure spatiale ;investir dans le champ des fonds marins. L’atteinte de ces objectifs dépend de 5 conditions, qui bénéficient également de ces investissements. Notamment, un des enjeux majeurs est celui de soutenir l’émergence de talents et d’accélérer l’adaptation des formations aux besoins de compétences des nouvelles filières et des métiers d’avenir. L’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » s’inscrit dans ce cadre et vise à répondre aux besoins des entreprises en matière de formation et de compétences nouvelles pour les métiers d’avenir. L’ingénierie de formation sur des métiers en tension pourra également renforcer notre capacité à atteindre les objectifs de France 2030. Il peut s’agir de i) réaliser si nécessaire les diagnostics de besoins en compétences et en formations, et identifier les initiatives et projets en rapport avec une stratégie ou plusieurs stratégies nationales, ii) financer les projets les plus adaptés qui auront été sélectionnés par une procédure exigeante. Les décisions prises dans le cadre de cet AMI tiendront compte notamment des autres initiatives du programme d’investissements d’avenir et du plan de relance. Le présent AMI renvoie pour plus de détails au site internet du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) où sont présentées les priorités de France 2030 et qui précise, lorsque ces informations sont disponibles, le diagnostic, les besoins en compétences et les budgets mobilisables. Ce site (https://gouvernement.fr/appel-a-manifestations-d-interet-competences-et-metiers-d-avenir) l’objet d’une mise à jour régulière. Les candidats à l’AMI sont invités à le consulter et à préciser, lors du dépôt de leur dossier, pour quelle(s) priorité(s) du plan France 2030 ils soumettent leur candidature. L’ambition de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » est d’anticiper autant que possible et de contribuer à satisfaire les besoins en emploi ou en compétences, que ceux-ci soient sanctionnés par des titres, des certifications ou des diplômes. Il s’agit aussi d’accélérer la mise en œuvre de formations y préparant, ainsi que leur accès en matière d’information, d’attractivité et d’inscription tant en cursus de formation initiale qu’en formation continue quel que soit le statut de l’actif (salarié, demandeur d’emploi, indépendant, libéral ou entrepreneur). La demande des entreprises porte fréquemment sur le manque de personnel formé et adapté à un marché du travail qui change sans cesse. Au-delà des attentes propres à chacune des entreprises, les besoins d’un territoire ou de la filière concernés par la stratégie, s’ils ne sont pas satisfaits, peuvent être sources de faiblesse dans la mise en œuvre de chaque priorité de France 2030. C’est pourquoi, il est indispensable de pouvoir y répondre, en s’appuyant soit sur des dispositifs existants qui ont fait leurs preuves – par exemple les campus des métiers et qualifications d’excellence (CMQe), l’ingénierie de formation professionnelle et d’offre d’accompagnement innovant (IFPAI), les initiatives d’excellence en formations innovantes (IDEFI), les nouveaux cursus à l’université (NCU) ou encore les écoles universitaires de recherche (EUR) pour les plus hauts niveaux de diplomation – mais aussi d’inventer des solutions nouvelles permettant de répondre aux enjeux d’attractivité, de vocations, d’adaptation, de transformation, de massification et d’élévation des compétences ou d’attractivité de certains métiers ou filières, par exemple en adressant les questions de communication, d’inclusion et de diversité ou en intégrant des technologies digitales et immersives dans la formation. La mise en réseau de dispositifs existants, par exemple les Campus des métiers et des qualifications, peut également être soutenue pour apporter une réponse coordonnée à une problématique de filière. Pour certaines priorités, les moyens attribués pour des actions de formation ont été déterminés. Dans ce cas, ils sont affichés sur le site internet de référence : https://gouvernement.fr/appel-a-manifestations-d-interet-competences-et-metiers-d-avenir. Pour les priorités France 2030 pour lesquelles ce n’est pas le cas, un diagnostic devra être posé au préalable. Il s’agira de définir le périmètre des métiers concernés et d’impliquer les acteurs pouvant poser ce diagnostic exhaustif, sur lequel des propositions de formations viendront ensuite s’adosser. Les dossiers de réponse à cet AMI feront l’objet de levées organisées régulièrement. La première de ces levées est prévue pour le 24 févier 2022. L’Agence nationale de la recherche (ANR) et la Caisse des dépôts et consignations sont les opérateurs de l’AMI et seront désignés comme les interlocuteurs des porteurs de projets en fonction de la nature des projets. Attention : pour cette levée vague 3, seuls les projets de catégorie "Dispositif de formation" sont autorisés à être déposés, la soumission de "Diagnostics" n'est pas possible....